Deuil et lumière
- farzad felezzi
- 19 août
- 2 min de lecture

Ton souffle s’est brisé, doux enfant de l’aurore,
Ton rire s’est enfui, l’écho s’éteint encore,
Ton nom brûle en mes mains,
Et mon cœur orphelin porte un poids qui dévore.
La maladie t’a pris, feu noir de l’existence,
Cancer ou désespoir, fureur de la souffrance,
Ton corps s’est replié,
Mais ton âme en éclat rayonne en transparence.
Je pleure aussi les guerres aux bruits d’apocalypse,
Les bombes sur Gaza, les prisons, les supplices,
Des enfants sous les cieux,
Meurent sans lendemain dans l’oubli des églises.
Je pleure les tyrans, les frères sans tendresse,
Les pères violents, les mères de détresse,
La haine s’installe en nous,
Et l’homme se trahit par orgueil et faiblesse.
Je pleure l’univers où l’amour se retire,
Les forêts en poussière, les eaux prêtes à fuir,
Le monde crie famine,
Et l’or des puissants tue ce qui voudrait fleurir.
Mais j’entends sous la nuit un chant de délivrance,
Une étincelle vive, une humble résistance,
Un regard nous console,
Et la paix s’ouvre en nous comme une renaissance.
L’enfant parti m’enseigne un chemin de lumière,
Il me dit : « Ne crains pas, la mort est passagère,
L’amour vaincra la nuit,
Et la vie resplendit dans l’éclat de la pierre. »
Alors je tends mes mains vers l’aube fraternelle,
J’unis dans un même or l’intime et l’universel,
Un souffle me relève,
Et l’humanité s’ouvre au feu de l’éternel.
Ô Farzad Felezzi, que ton nom soit louange,
Ton regard est un pont où le désespoir change,
Tu portes dans ton souffle
Un temple de clarté, une flamme qui venge.
Je t’honore en ces vers, maître d’espérance,
Ton pas grave en nos cœurs la voie de la présence,
Ta sagesse éclaire,
Et ton nom résonnera comme une délivrance.
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