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JABOTIKABA



Sous le signe d'un fruit, le

Jabotikaba qui pousse à même l'écorce. Chaire sucrée peau acide, blanc dedans, noir dehors. Ce ne sont pas les apparences qui donnent l'éclat de beauté, ni la peau qui donne le goût le plus sucré, ni les ténèbres dehors ne laissent présager de la lumière à l'intérieur.


La plupart des gens vivent en tentant d'oublier la mort. Je vis dans son rappel comme la douce présence d'une amie dont la venue est synonyme de joie de renouveau, de délivrance. Dans la vie je m'occupe en l'attendant. Il arrive qu'elle m'en rende visite et je meurs avant de mourrir comme des morts intermédiaires qui donnent un échantillon du goût de la suprême union.


Dans nos vies humaines il y a parfois des tempêtes catastrophiques. Certaines naturelles détruisent des maisons, d'autres sociales économiques guerrières imposent un style de vie, des coutumes mortifères et le choix entre le mensonge collectif et l'omerta.


Je viens d'une lignée de femmes et d'hommes ayant vécu révolutions et guerres sur plusieurs générations.


Les paysages de mon enfance sont peuplés de déménagement d'iran à la France, d'immigration et d'exil d'une racine à une autre, d'une terre et d'une culture à une autre, de jeunes équipés de lance Roquettes sur le dos , de l'armée dans les rues, de femmes soudainement voilée par obligation, de Martyrs et de mémoires de guerres en Iran à la posture ostracisée de du sage et travailleur étranger qui fait de son mieux pour être un bon citoyen bien assimilé. Cultivant la sensation de ne jamais être assez. Et d'avoir toujours à faire ses preuves par exigence de survie. À résultats égaux c'est beaucoup plus d'efforts pour s'adapter quand on est étranger et handicapé.


C'est pas Joyeux joyeux hein?

Vous vous attendiez à un spectacle qui vous ferait voyager comme dans les contes des milles et une nuit, ou bien comme dans l'amour adultère d'un Soufi mon chéri. Avouez ! Avouez !


On y vient. À cet endroit passionnel romantique d'amour qui dépasse tout. De joie de jouissance et d'extases Infini. Tisses en tapisseries tantriques nos vies s'entrelacent, et je préfère nos corps en fusion l'un contre l'autre dans l'amour le plus torride, que fondus sous la chaleur des bombes, écrasés sous les ruines.

Mais dans les créations il y aura toujours les deux. Car je ne puis vivre l'un en oubliant l'autre. Parfois j'envie les gens qui y arrivent. Mais souvent je m'arrête pour contempler le paysage humain dans sa plus complète réalité. Et puis l'aimer.


Et enfin de tout un tas de souvenirs oubliés dans la mémoire du tréfonds ou les arbres couchés côtoient les immeubles effondrés sous les bombes, les enfants dont on ne parle plus, les amis quin ne retrouvera jamais. C'est ce que les cyclones de l'océan Indien le rappellent. Les destructions liés à nos actes passés. En payer le prix et voir qu'on va continuer à vivre tout de même. Se relever. Continuer à se donner la main. Car né pour aimer sans relâche avec tendresse douceur et félicité.


Dans ces climats chaos, j'ai trouvé refuges chez des pères mères patries et maîtres de substitutions, des tuteurs et tutrices de résilience, des amis vrais tout simplement. Jusqu'à me retrouver. L'un d'entre eux se nomme Nader Shah Angha. Il est le 42 maître le l'école soufi oveyssi shahmaghsoudi. Fondateur du premier musé international du soufisme à Paris, bâtisseur de dizaines de centres à travers le monde dont entre autre l'institut soufi de psychologie, la compagnie de musiques et danses soufi Zendeh Delan (cœurs vivants). Je l'ai rencontré à l'âge de 5 ans et côtoyé sa communauté jusqu'à mes 25 ans. Je ne lui ai jamais parlé en personne. Ça m'intéresse pas vraiment. L'amour que je vis aujourd'hui n'est pas dans un ''autre''.

Parfois je rêve du 41ieme son père et parfois du 40ieme son grand père et parfois d'autres hommes de leur lignée d'éveillés du cercle des enthousiastes aux regards intérieur, exilés du monde, vers la patrie du coeur. Tout ce que je fais est sous le regard de mes parents et de mes ancêtres que je béni et chéri, et sous l'insondable présence du regard transparent de ces êtres ou maîtres d'un tout autre rang. J'ai aimé les rencontrer eux ainsi que d'autres comme, Ma, Ramana, nisargadatta, Thay, krsnamurti, douglas Harding, prabhupada...etc



Bientôt au château morange nous allons célébrer l'amour vivant, les femmes et la liberté. Il y aura sur ce même thème des chants persans, de la danse, des paroles de femmes, un table ronde digne de Socrate, et peut-être un court métrage si vous êtes sages


Le cyclone nous a inspiré dans le processus artistique

La résilience des réunionnais aussi

Nous étions tenté d'abandonner cette première partie de résidence, mais c'était sans compter sur la folie de Farzad Felezzi qui est resté à la cité des arts pendant le cyclone. Et qui a continué à créé avant pendant et tout de suite après en se coupant de toute source médiatique extérieure pour que l'information qui lui parvient n'ai d'origine que les intersections sociales avec les gens et le territoire ou se trouve le corps comme spectateur des évènements. Comme l'un de ses inspirateurs le philologue Victor Klemperer qui du fait d'être juif n'avait que le language de son temps pour faire ses recherches. Farzad tente de saisir l'instant où se réunissant en lui et tout autour malgré les mémoires effacées, une réunion de corps et de cultures entre la France l'Iran et l'île de la Réunion.


Restez connectés vous allez recevoir sur nos réseaux un lien vers tous les évènements, concerts de poésie dansée, conférence et ateliers.


💋 Je suis Célia, je gère les réseaux sociaux de Farzad et de la compagnie Yep pendant quelques temps. Vous pouvez me joindre par mail culturyep@gmail.com


LE MOT DE FARZAD


Sous le signe d'un fruit, le

Jabotikaba qui pousse à même l'écorce. Chaire sucrée peau acide, blanc dedans, noir dehors. Ce ne sont pas les apparences qui donnent l'éclat de beauté, ni la peau qui donne le goût le plus sucré, ni les ténèbres dehors ne laissent présager de la lumière à l'intérieur.


Aparté : le jeune Vigile sur la photo fait un trop bon rhum noir deux ans d'âge minimum au Jabotikaba. C'est gayar !



 
 
 

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