Le monde c'est Nous

Cette lettre a été adressée à Franciois Mongis suite à cette aventure qui m'a beaucoup appris : voir ça ici.

Le monde est ce qu'il est Et c'est NOUS Nanti comme miséreux Il y a des choses que l'intellect ne peut comprendre. La souffrance née dès lors qu'on s'identifie à une pensée, une image de soi. L'observation de cette pensée comme phénomène indépendant révèle l'illusion de cette fausse identité. Et annonce donc la fin de la souffrance. Exemple : Si je pense être entrepreneur et que je fais faillite, je ne suis plus ce que je pensais être, je suis plus Rien, je n'ai plus rien. Alors que sans être identifié à cette image de fier ''entrepreneur'', cela me serait égal de faire faillite ou non . En soi la faillite serait même une opportunité de comprendre vraiment que je ne suis rien... Et la dedans il y a une joie. De même pour une situation de violence qui serait une opportunité de prise de conscience de l'amour à donner dans ce monde. Vous dites que tout le monde n'a pas les moyens intellectuels pour s'exprimer et je dis l'inverse : tout le monde a les moyens intellectuels pour s'exprimer mais peut être pas le bon language et l'élan pour se faire entendre des gens qui pensent le contraire. Et qui de fait créent une division entre de prétendues capables et des hypothètiques incapables. C'est pourquoi je prends la parole pour la donner, dans toutes mes conférences formation et ateliers. Les gens ont beaucoup a m'apprendre. Ils parlent aux moyens de leur vie vécue, des émotions et prises de consciences et non par des moyens académiques, scolaires, théoriques ou intellectuels tel que vous l'estimez. De même sans identification au mental, Aimer cette population en souffrance (selon vos mots) et aimer un criminel reviendrait au même. L'amour en soi n'a pas de cause ni de condition ni d'intention. Si elle en avait une ce serait un ''moi'' qui aime selon ce qui est en accord avec son image ou ses valeur à lui... Et ça c'est pas de l'amour. C'est de l'hypocrisie ! Une charité apparente de seconde main. De même sans identification au mental Si vous étiez intraitable à l'égard des prétendus intellectuels qui n'aiment pas ''cette population", vous sériez intraitable a l'égard de vous même. Et vous vous rendriez la vie très difficile. Alors qu'elle est belle, et elle invite a l'émerveillement et à l'extase. Depuis votre expérience personnelle, votre vécu et donc la réalité que vous en avez créé mentalement (avec toute les émotions qui l'accompagnent), Vous avez tout a fait le droit de dire que je n'ai pas le droit de dire ... Que la souffrance s'efface quand on y fait face. Seulement, Que faites vous si je continue à le dire ? Et quels précautions devrais-je prendre selon vous ? Je ne connais pas la souffrance selon vous Cela est votre thèse Si le monde c'est vous et que vous êtes le Monde Alors Vous ne connaissez pas la souffrance... Dans le sens que vous êtes libre de la souffrance OUI ! Si vous dites que vous êtes différent du Monde alors vous créez de la souffrance, jusqu'à même croire que vous êtes cette souffrance. (Les gens qui regardent trop les informations avec empathie s'identifient aux souffrances observées et font une dépression empathique) Dans ce cas vous ne savez pas ce que vous êtes. Vous méritez de vous connaître. Inviter à se connaître C'est ce que fait la vie en nous présentant à nous même sous la forme de ce quon a prit l'habitude d'appeler : l'autre ! Et qui n'est autre que nous même. > Donc Ce.que vous voyez comme un ''cas extrême''.cest le quotidien de beaucoup de gens donc de nous et se notre humanité qui compte dans son histoire et sa mémoire 4 année sur 5 de guerres fratricides. Ce que vous observez n'est qu'une externalités d'une partie de la manifestation de la conscience conditionnée de l'homme. > En fait Dans sa globalité cette masse de mémoires et de pensées qui fait l'homme ne tient pas pour un grain de sable dans cette vaste existence. L'histoire de l'humanité ne vaut Rien. à l'échelle de l'univers elle est quasi inexistante. Depuis quand croyons nous vous et moi, êtres humains, avoir une quelconque importance, au point de vouloir modifier les choses selon nos désirs égoïstes ? Vouloir modifier les manifestations changeantes est peine perdue. A peine vous aurez fait votre modification que tout aura déjà changé. Si votre cœur devait battre parce que vous lui en avez donné l'ordre vous ne seriez pas là pour témoignet d'aucun ordre. Sachant celà Où vont nos commentaires ? Quelle est la portée de nos actions ? Tout celà se perd dans l'infini Comme une goutte de pisse qui se dissout dans l'océan.